Responsive Image Banner

Le ministère de l'Énergie réaffirme son soutien aux exportations américaines de GNL.

Rapport de l'agence : Les exportations « ne sont pas contraires à l'intérêt public »

Le département américain de l'Énergie (DOE) a conclu que les exportations américaines de gaz naturel liquéfié (GNL) ne sont pas contraires à l'intérêt public, malgré un débat approfondi sur leurs implications environnementales, économiques et géopolitiques. Cette conclusion fait suite à plus de 100 000 commentaires du public recueillis après la publication, en décembre, de l'étude du DOE sur les exportations de GNL pour 2024.

La réponse du DOE aux commentaires vise à clarifier et à répondre aux préoccupations soulevées pendant la période de consultation publique et guidera les futures décisions concernant les demandes d'exportation de GNL vers les pays n'ayant pas d'accord de libre-échange (non-ALE) .

Réactions mitigées de la part de l'industrie, des écologistes et des universitaires

Les intervenants allaient des développeurs de projets de GNL et des consommateurs d'énergie industriels aux groupes environnementaux et aux chercheurs universitaires. Les organisations professionnelles du secteur ont exhorté le ministère de l'Énergie à se concentrer exclusivement sur la fiabilité énergétique et les avantages économiques. Des organisations comme Sempra Infrastructure Partners et le Center for LNG ont fait valoir que les impacts environnementaux et sociaux ne devraient pas relever de la compétence du ministère de l'Énergie en vertu de la loi sur le gaz naturel (NGA).

À l'inverse, des organisations d'intérêt public telles que Public Citizen et le Center for Biological Diversity ont appelé l'agence à accorder une plus grande importance aux risques climatiques, en faisant référence à des décrets présidentiels qui privilégient l'accessibilité financière et la protection de l'environnement.

Malgré les réactions mitigées, le ministère de l'Énergie a réaffirmé que son processus d'évaluation prend en compte de multiples facteurs, notamment économiques, environnementaux et de sécurité nationale. Le ministère continuera d'utiliser la modélisation par scénarios sans attribuer de probabilités aux résultats individuels, compte tenu des incertitudes inhérentes à long terme.

L'étude confirme des impacts modestes sur les émissions mondiales et des gains économiques.

L’étude sur les exportations de GNL de 2024 comprenait des analyses des émissions mondiales de GES, des prix de l’énergie nationaux et des impacts macroéconomiques selon différents niveaux d’exportation de GNL. Le Département de l’Énergie (DOE) a indiqué que les émissions mondiales cumulées de GES liées à l’augmentation des exportations américaines de GNL augmenteraient de moins de 0,05 % d’ici à 2050 et que le remplacement du charbon ou du pétrole par du gaz américain pourrait entraîner de modestes réductions d’émissions.

Au niveau national, l'étude prévoit une hausse progressive des prix du gaz naturel, qui resteront toutefois gérables grâce à la flexibilité de l'offre et aux investissements dans les infrastructures. L'analyse n'a révélé aucun lien historique constant entre les exportations de GNL et les pics de prix du gaz.

L'un des thèmes centraux de l'étude porte sur le rôle des forces du marché dans la détermination du volume réel des exportations de GNL. Le Département de l'Énergie (DOE) a indiqué que, bien que les États-Unis aient autorisé des exportations supérieures à la demande prévue dans la plupart des scénarios, cette autorisation ne garantit pas le succès des projets. Des facteurs tels que les tendances énergétiques mondiales, le développement des infrastructures et la demande régionale – notamment en provenance d'Asie et d'Europe – détermineront en définitive les volumes d'exportation.

Prochaines étapes et implications pour le secteur

Bien que le ministère de l'Énergie ait réaffirmé que chaque autorisation d'exportation continuera d'être évaluée individuellement, le ton de sa réponse témoigne d'un soutien fédéral mesuré mais constant au GNL dans le cadre de la stratégie énergétique américaine globale. En conclusion, le ministère a souligné l'importance de préserver la flexibilité face à la transition du système énergétique mondial et a indiqué qu'il pourrait actualiser ses modèles et hypothèses prochainement.

Pour les développeurs de GNL et les opérateurs de transport et de stockage américains, le message est clair : la voie vers l’approbation de nouveaux projets reste ouverte, mais le contrôle se poursuivra. La prise en compte par l’agence des préoccupations climatiques, d’équité et communautaires laisse entrevoir une approche plus globale des futurs examens, même si elle maintient que les exportations actuelles présentent une valeur stratégique et économique.

Le rapport souligne également la complexité croissante à laquelle sont confrontés les décideurs politiques et les développeurs. Face à la demande mondiale croissante de GNL, notamment dans les régions qui cherchent à se détourner du charbon, les producteurs américains doivent concilier pressions concurrentielles, investissements à long terme dans les infrastructures et évolution des attentes en matière de climat.

En définitive, la réponse du Département de l'Énergie (DOE) laisse entrevoir une croissance continue des exportations américaines de GNL , à condition que les projets démontrent leur viabilité économique et leur responsabilité environnementale. Face à l'évolution des marchés mondiaux de l'énergie et aux négociations en cours concernant des contrats à long terme, les conclusions du DOE influenceront probablement les décisions d'investissement du secteur jusqu'en 2030.

MAGAZINE
NEWSLETTER
Delivered directly to your inbox, CompressorTech² News features the pick of the breaking news stories, product launches, show reports and more from KHL's world-class editorial team.
Latest News
Le prochain chapitre de la compression à l'intérieur
Des dirigeants de BHE Compression Services, Kodiak Gas Services et FW Murphy Production Controls discutent de la technologie, de la main-d'œuvre et des perspectives d'avenir.
XRG va acquérir une participation dans le Corridor gazier sud, renforçant ainsi sa présence en mer Caspienne.
L'accord renforce le partenariat énergétique entre les Émirats arabes unis et l'Azerbaïdjan.
ADNOC et SLB déploient un système basé sur l'IA pour améliorer la productivité en amont
Nouvelle plateforme AiPSO pour optimiser la production et accroître l'efficacité de la main-d'œuvre sur 25 champs d'ici 2027

WEBINAR: Carbon Capture and Storage

COMPRESSORTech² is giving you a front-row seat to the technologies making CCS work today. Join Baker Hughes and Caterpillar as they share hands-on case studies and deployment insights—from CO₂ compression and pipeline transport to secure underground storage.

📅 December 4 2025

I want to attend!