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Les technologies de détection du méthane pourraient bénéficier d'un soutien financier américain.
08 janvier 2024
LongPath Technologies devrait bénéficier de 189 millions de dollars de garanties de prêt.

Le projet d'installation d'un réseau de surveillance en temps réel des émissions de méthane dans les principaux bassins hydrographiques reçoit le soutien du département américain de l'Énergie (DOE).
La société de gestion des émissions LongPath Technologies a reçu un engagement conditionnel de garanties de prêt du Département de l'Énergie (DOE) à hauteur de 189 millions de dollars pour financer la fabrication et l'installation d'un réseau de surveillance en temps réel des émissions de méthane. Ce réseau couvrira les bassins de production pétrolière et gazière du Permien, de Denver-Julesburg et d'Anadarko, répartis entre le Colorado, le Kansas, l'Oklahoma, le Nouveau-Mexique, le Dakota du Nord et le Texas. Le projet Active Emissions Overwatch System de LongPath vise à déployer des capteurs de méthane à distance couvrant 25 millions d'acres de terres, offrant ainsi des services de détection, de localisation et de quantification des émissions pour des dizaines de milliers de sites pétroliers et gaziers via un système d'abonnement.
Selon le ministère de l'Énergie américain, si le projet est finalisé, ce réseau devrait permettre d'éviter des émissions de méthane équivalentes à au moins six millions de tonnes de dioxyde de carbone par an en permettant aux abonnés d'identifier et de réagir rapidement aux fuites de méthane.
Ce plan est conforme aux objectifs du Programme de réduction des émissions de méthane, créé par la loi présidentielle sur la réduction de l'inflation, et aide les États à soutenir les efforts de l'industrie pour réduire les émissions de méthane.
Les émissions de méthane, un gaz à effet de serre jusqu'à 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, sont fréquentes dans le secteur pétrolier et gazier. Les fuites lors de la production et de la compression du pétrole et du gaz, difficiles à localiser sur de vastes zones de production, constituent une source majeure d'émissions de méthane aux États-Unis. Plus les fuites restent indétectées, plus ce gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique, est rejeté dans l'atmosphère. Actuellement, la surveillance est généralement effectuée par survol aérien ou à l'aide de méthodes telles que les caméras d'imagerie optique des gaz (OGI), ce qui peut engendrer d'importantes lacunes dans la surveillance des émissions, tant dans le temps que dans l'espace . Il en résulte que des fuites de méthane peuvent passer inaperçues pendant des semaines, voire des mois, ou ne jamais être détectées du tout. Ce risque est d'autant plus grand que les émissions sont intermittentes ; seule une surveillance continue permet de détecter efficacement ce type de sources d'émissions.
À l'inverse, la technologie de LongPath est conçue pour identifier, localiser et quantifier en continu les émissions de méthane, plus rapidement et avec des seuils de détection plus bas que les méthodes conventionnelles, permettant ainsi aux opérateurs de limiter les fuites plus tôt et plus fréquemment. Par exemple, le système de surveillance active des émissions de LongPath pourrait réduire les fuites de gaz à effet de serre d'environ 90 % par rapport aux technologies OGI existantes. Ceci est rendu possible notamment par le fait que LongPath surveille les sites plusieurs fois par jour, tandis que l'OGI est souvent utilisée beaucoup moins fréquemment. L'entreprise surveille déjà des centaines de kilomètres carrés d'infrastructures pétrolières et gazières grâce à ses systèmes (par exemple, des tours de 15 mètres de haut équipées de lasers qui surveillent une zone de près de 20 kilomètres carrés). Si le financement de LPO est finalisé, il permettra à l'entreprise de déployer et d'installer une couverture allant jusqu'à 62 000 kilomètres carrés.
Cette technologie, développée en collaboration avec l'Université du Colorado et le National Institute of Standards and Technology (NIST), et grâce au soutien de l'ARPA-E (Advanced Research Projects Agency–Energy) du Département de l'Énergie (DOE) et d'autres subventions du DOE, utilise un laser sans danger pour les yeux afin d'identifier avec précision les molécules présentes dans l'air, notamment les gaz à effet de serre comme le méthane. Un seul laser peut surveiller en continu les émissions sur une surface de près de 21 km², et fournir des mises à jour pour l'ensemble de la zone toutes les deux heures. Le système peut alerter les opérateurs en cas de fuite (jusqu'à 0,06 kg/h) afin de faciliter une intervention rapide, réduisant ainsi les émissions inutiles et générant des économies tout au long de la chaîne de valeur.
Bien que cet engagement conditionnel démontre l' intention du ministère de financer le projet, celui-ci doit satisfaire à certaines conditions, qui peuvent inclure la réalisation d'étapes techniques, juridiques, commerciales, contractuelles ou autres, avant que le ministère n'accorde un prêt définitif.
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