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Le Qatar maintient sa position dans le classement mondial du GNL malgré une légère baisse de ses exportations.
22 mai 2025
Le rapport 2025 de l'IGU fait état de performances stables au Qatar, la demande de GNL étant tirée par l'Asie.

Le Qatar a conservé sa position de troisième exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2024, malgré une légère baisse annuelle du volume des exportations, selon le rapport mondial sur le GNL 2025 publié par l'Union internationale du gaz (IGU).
Le Qatar a exporté 77,2 millions de tonnes (Mt) de GNL l'an dernier, soit 0,99 Mt de moins qu'en 2023. Ce total représente 18,8 % des exportations mondiales de GNL, derrière les États-Unis (88,4 Mt) et l'Australie (81,0 Mt). Ce recul place le Qatar parmi un petit groupe de pays exportateurs – avec l'Égypte et l'Algérie – ayant enregistré une baisse de leurs exportations en 2024.
Le rapport confirme que le commerce mondial de GNL a progressé de 2,4 % en 2024, atteignant 411,24 millions de tonnes. Les échanges ont relié 22 marchés exportateurs à 48 marchés importateurs, marquant une nouvelle année de croissance structurelle pour le secteur. Cependant, le rapport souligne également que seulement 14,8 millions de tonnes par an de nouvelles capacités de liquéfaction ont fait l'objet d'une décision finale d'investissement (DFI) , soit le niveau le plus bas depuis 2020 – signe d'une prudence persistante face aux incertitudes géopolitiques, réglementaires et liées aux coûts.
L'Asie reprend la tête de la demande
Le rapport a mis en lumière un important changement dans les flux mondiaux de GNL, passant de l'Europe à l'Asie. Alors que les importations européennes ont chuté de 21,2 millions de tonnes (Mt) pour s'établir à 100,07 Mt – en raison de stocks élevés, d'un approvisionnement stable par gazoduc et d'une demande plus faible –, les marchés asiatiques ont connu une forte hausse. Les importations nettes de l'Asie ont progressé de 12,5 Mt sur un an pour atteindre 117,97 Mt, sous l'effet des vagues de chaleur et d'une dépendance accrue à l'égard des centrales électriques au gaz. Les importations de la région Asie-Pacifique ont augmenté de 9,8 Mt pour atteindre 165,1 Mt, confortant ainsi sa position de premier consommateur mondial de GNL.
La Chine est restée le premier importateur de GNL, avec des importations en hausse de 7,5 millions de tonnes (Mt) pour atteindre 78,6 Mt. L'Inde a enregistré une augmentation de 4,2 Mt, à 26,1 Mt, soit une progression de 19,1 % sur un an. Le Japon et la Corée du Sud ont également affiché des gains modérés. Ensemble, la Chine, le Japon et la Corée du Sud ont représenté près de la moitié des importations mondiales de GNL en 2024.
La capacité de liquéfaction augmente, mais des retards de projets se profilent à l'horizon.
À l'échelle mondiale, la capacité de liquéfaction du GNL a augmenté de 6,5 millions de tonnes par an (MTPA) en 2024, pour atteindre un total de 494,4 MTPA. Cependant, le rythme des projets s'est ralenti . Seules 14,8 MTPA de nouvelles capacités ont été approuvées cette année-là, une forte baisse par rapport aux 58,8 MTPA validées en 2023. Le rapport attribue ce ralentissement à l'inflation, aux retards réglementaires et aux risques géopolitiques. Néanmoins, l'émergence de nouveaux exportateurs comme le Mexique et le Congo – qui ont tous deux lancé des projets de GNL flottant (FLNG) – a souligné la capacité d'adaptation du secteur.
La capacité nominale de liquéfaction du Qatar s'élevait à 77,1 millions de tonnes par an fin 2024. Le rapport confirme également que les plans d'expansion du Qatar prévoient l'intégration de la technologie de captage et de stockage du carbone (CSC), avec une capacité de CSC de 7 millions de tonnes par an identifiée dans le cadre de ses futurs projets de GNL. Le Qatar se positionne ainsi parmi les chefs de file des initiatives de réduction des émissions au sein de la chaîne de valeur du GNL.
Les perspectives du marché restent mitigées.
Selon Menelaos Ydreos, secrétaire général de l'UGI, 2024 a été une année charnière pour le secteur du GNL, marquée par une évolution rapide. Il a toutefois souligné que la stabilité du marché demeure précaire en raison des risques persistants liés à la géopolitique, au commerce et aux changements réglementaires. Le rapport indique également que le renforcement du contrôle des émissions de méthane, notamment de la part de l'UE, du Japon et de la Corée du Sud, impose de nouvelles obligations de conformité aux exportateurs de GNL, dont le Qatar.
Bien que les exportations du Qatar soient restées stables, sa position sur le marché mondial du GNL demeure solide. Avec la construction de nouvelles unités de liquéfaction et des améliorations en cours visant à réduire les émissions, le pays continue de se préparer à la prochaine vague de demande, d'autant plus que l'appétit de l'Asie pour le gaz ne montre aucun signe de ralentissement.
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